Manque de place dans l’école communale Vieille Montagne

J’ai co-signé cette semaine, avec Quentin le Bussy (Ecolo), une question écrite, que je reprends ici, au Collège concernant la situation de l’école communale Vieille Montagne , dans le quartier St Léonard.

Monsieur le Bourgmestre, Messieurs les Echevins,

Diverses sources, et parmi elles de nombreux parents d’élèves, s’enquièrent auprès de nous du sort réservé au dossier concernant l’achat de l’ancien bâtiment de La Poste, sis rue Mosselman à proximité immédiate de l’école de la Vieille Montagne. Ce dossier, sur la table depuis quelques deux ans, risque non plus l’enlisement mais bien l’échec total, au dépens de l’école dans son ensemble, de ses acteurs (enfants, parents, équipe éducative, travailleurs auxiliaires) et en dépit de leur efforts pour le mener à bien.

L’école de la Vieille Montagne est victime de son succès, qu’il concerne la pédagogie active employée, le projet éducatif déployé ou l’attitude proactive de la direction à œuvrer pour plus de mixité et de progrès social. Cultures, habitants du quartier et d’ailleurs s’y rencontrent en harmonie et cela débouche sur une très grande inclusion de l’école dans son milieu, pour le plus grand bonheur de tous. Cet état de fait est menacé par des contingences matérielles et en premier lieu l’exiguïté des locaux, auquel l’’acquisition du bâtiment dont il est ici question pourrait apporter un premier élément de réponse, en en attendant d’autres, plus structurels et à moyen terme, visant à permettre à l’équipe éducative, aux enfants et à leur parents de mener à bien, main dans la main et dans des conditions rien moins que décentes, le projet qu’ils ont développé et qui leur tient à cœur.

Ce dossier étant déjà ancien, merci de nous éclairer sur les questions suivantes qui relève tant de l’historique des faits que de la poursuite du dossier : Quand le Collège s’est-il saisi du dossier et quelles sont les initiatives de procédure et de budget mises en œuvre pour le faire aboutir ? Quel en est aujourd’hui le statut au sein des administrations et cabinets concernés et comment le dossier va-t-il évoluer dans un futur proche ? Quel est le statut exact actuel du bâtiment, qui en est le propriétaire et quelle est son attitude quant à la procédure en cours. Quelles sont les solutions provisoires et de court terme envisageables et envisagées par vos services (préfabriqués, location temporaire de locaux…). Quelles sont les solutions de long terme envisagées pour permettre le développement harmonieux de l’école dans son milieu (lieux, financements, timing projeté). Pouvez-vous, dans un délai raisonnable et dès la rentrée, fixer une date pour tenir une réunion de concertation avec toutes les parties prenantes au dossier ?

Au-delà de l’inconfort, le problème se pose en termes éducationnel, d’éveil, sanitaire et d’hygiène. Comment faire classe dans des couloirs ou empêcher des bambins de maternelle de faire la sieste faute de place ? Comment gérer le flux d’accès aux sanitaires, notamment pour des enfants encore en phase d’apprentissage de la propreté ? Comment agir efficacement sur des notions élémentaires relevant d’une saine alimentation sans réfectoire ad hoc et dimensionnée adéquatement ? Ces questions se posent quotidiennement aux enfants, aux parents et à l’équipe de l’Ecole de la Vieille Montagne.

Elles se posent par ailleurs, à bien des niveaux et dans différentes implantations, pour tout le réseau de l’enseignement communal, ce qui, outre notre inquiétude, ne manquera d’entraver son futur développement. À quand un masterplan en la matière, fut-ce via le support des autorités subsidiantes ? Toutes les opportunités sont-elles saisies avec le sérieux qui sied à ce propos ?

Merci d’avance de votre prompte réponse et de votre diligence en ce dossier,

Bien à vous,

Quentin le Bussy (ECOLO) François Schreuer (VEGA)

Mise à jour (30 octobre 2013). J’ai reçu la réponse (pdf, 500 Ko) du Collège à cette question.